80 %

Un tiers des répondants considèrent que la crise est derrière eux (l’enquête a été menée du 2 au 16 novembre dernier, depuis les choses semblent avoir légèrement évoluées et pas forcément dans le bon sens : NDLR). Un autre tiers préfère rester attentiste, dans la perspective d’un potentiel retournement de la situation (32 %). «Les entrepreneurs sont même 41 % à déclarer vouloir rester prudents concernant leurs investissements en 2022. 36 % prévoient néanmoins investir dans les mois à venir», peut-on lire dans cette enquête. Ces perspectives d’investissement concernent notamment la prospection de nouveaux marchés (63 %), le développement de nouvelles solutions pour l’entreprise (50 %), la communication et le marketing (49 %) ou encore le recrutement et la formation (33 %). Une chose apparaît certaine est que la situation actuelle s’est affichée comme une opportunité, pour 40 % des entrepreneurs interrogés, pour innover et lancer de nouveaux produits. 53 % assurent avoir profité de la crise pour revoir leur organisation et 47 % pour se lancer sur de nouveaux marchés. Plus d’un tiers d’entre eux ont également tiré parti de la situation pour se former et monter en compétences (36 %) et se digitaliser (31 %). 25 % ont optimisé leur trésorerie et 21 % ont recruté de nouveaux collaborateurs. «Si le contexte reste incertain, les indépendants et dirigeants de TPE-PME n’ont cependant pas peur d’investir, d’innover ou de se projeter vers de nouveaux marchés. Cet optimisme est essentiel pour pouvoir poursuivre la relance en 2022», assure Germain Michou-Tonning, directeur des partenariats de Qonto. L’optimisme semble être de rigueur...