«Los hijos se han dormido» (Les enfants se sont endormis)
Théâtre. Vendredi 15 février à 20 h 30 à la Salle Poirel. 3, rue Victor Poirel à Nancy.
Pour plus d’infos : www.poirel.nancy.fr
En russe, le mot «tchaïka» (la mouette) contient le verbe (tchaïat’), espérer vaguement. La mouette, c’est l’illusion, la déception, l’essor, le fait d’être tourné vers le futur et d’attendre l’irréel, ou de regarder vers le passé et d’attendre que ce passé découvre un espoir d’y voir une réconciliation possible, ont écrit Françoise Morvan et André Markowicz (dans leurs notes sur «la Mouette»). Le jeune Konstantin, sur fond de conflit avec Arkadina, sa mère, célèbre actrice qui méprise ses aspirations, entraîne son amour Nina dans l’aventure d’un théâtre modernisé. Celle-ci peut enfin concrétiser son rêve : devenir comédienne… Avec désinvolture autant qu’avec respect, le metteur en scène, Daniel Veronese réinvente, condense et se réapproprie les personnages et les thèmes de l’oeuvre originale, revivifiée pour nous frapper avec la puissance d’une véritable déflagration. Cette coréalisation avec le Théâtre de la Manufacture CDN de Nancy-Lorraine sera joué en espagnol surtitré en français. À ne pas manquer !
Avant-première La vraie vie des profs
Cinéma. Dimanche 17 février à 10 h 45 au Kinépolis de Nancy. Pour plus d’infos : www.kinepolis.fr
Kinépolis vous propose de découvrir en avant-première et en matinale, la comédie d’Emmanuel Klotz et d’Albert Pereira Lazaro. Soit les aventures d’Albert et JM, deux «Lascars» de 5ème, sont contraints par le directeur de rejoindre le journal de l’école avec de bons élèves, les «boloss». C’est l’humiliation suprême ! Passé le choc des cultures, tous s’accordent sur une «pure idée» qui va faire l’effet d’une bombe : transformer le journal en un site internet consacré à la vie privée de leurs profs, un «Closer» du collège ! Avide de succès, leur chef de bande Albert est prêt à tout pour percer les secrets des adultes. Et même à fouiller leurs poubelles ! Avec JM, la jolie Sissi, Juju la fille de prof coincée et le petit Mousse, un génie de l’informatique, ils vont se lancer dans des enquêtes insolites et ébouriffantes, et plonger dans l’intimité de leurs profs ! L’invraisemblable sera sur leur chemin : bikers poilus, poursuites à vélo, caïds belliqueux, night-club douteux, booty shake et… cactus douloureux. Ils oseront tout ! Cette bande n’a qu’une devise : La vie est trop courte pour être petite ! Belle maxime, pour une comédie à découvrir en famille.
1944-1977 La faïencerie pendant les 30 Glorieuses
Exposition. Jusqu’au 28 février 2013, au Musée des émaux et faïences, rue de la Manutention à Longwy. Du mardi au vendredi: de 14h à 18h et samedi et dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Pour plus d’infos : 03.82.23.85.19
Pour son exposition d’hiver, le Musée des Emaux et Faïences de Longwy met en lumière la dernière période d’activité de la Faïencerie historique 1944-1977 : les trente glorieuses. Des oeuvres époustouflantes qui témoignent d’un savoir faire déjà incroyable. Crépuscule ou nouvelle aube, cette période vit fleurir les talents, en dépit d’un contexte parfois difficile qui eut raison d’une partie de la production faïencière. L’exposition évoque ainsi les artistes dont les créations font, encore aujourd’hui, la renommée de Longwy : Maurice-Paul Chevallier, Rolande Rizzi, Hélène Gabet, Jean Rabet, Louis Valenti, Christian Leclercq, et bien sûr Paul Mignon. Vous pourrez découvrir une sélection de leurs réalisations, sur faïence et sur émaux, oeuvres achevées et dessins préparatoires, issus de collections privées et d’acquisitions récentes. L’exposition est l’occasion de rendre un hommage au travail des ouvriers et ouvrières. L’atmosphère des ateliers est également mise en valeur. Le récit de témoins directs et des documents d’archives nous permettent de mieux comprendre le fonctionnement de ce milieu particulier. Un bel hommage au travail de tous ceux qui permirent de faire de Longwy un véritable centre de création, en faïence comme en émaux.