15 %

Ces créateurs sont 19 % à se lancer dans le BTP (pour 6 % des créateurs français), 14 % dans les transports/livraisons/véhicules (pour 10 %), 8 % dans la vente/commerce/e-commerce (pour 12 %) ou 4 % dans l’internet/informatique (pour 9 %). Si les créateurs sont essentiellement des hommes, les femmes immigrées créent de plus en plus d’activités sociales et culturelles, principalement dans le texte associatif. Selon l’Insee, les ouvriers et les employés immigrés sont plus enclins que le reste de la population active de cette même catégorie d’emploi pour créer leur propre activité économique. 4,6 % des ouvriers et employés deviennent indépendants quelques années plus tard contre 3,6 % des ouvriers et employés non immigrés. Les jeunes d’origine étrangère ayant suivi des formations diplômantes et qualifiantes sont également de plus en plus nombreux à se lancer en France ou dans le pays d’origine de leurs parents. Face à la complexité du système juridique français et l’instabilité des secteurs d’activité plébiscités, ces néo-créateurs d’entreprises étrangers démarrent prudemment. Ils préfèrent ainsi créer des entreprises à responsabilité limitée, moins risquées et ayant vocation à se développer. Selon que l’on est est ressortissant de l’Union européenne, de l’Espace économique européenne, de Suisse ou que l’on réside régulièrement en France, il n’y pas de démarches particulières à accomplir. Les étrangers non communautaires qui veulent créer leur entreprise devront avoir une carte de séjour entrepreneur/profession libérale. Quant aux étudiants non européens qui souhaitent rester en France après leurs études, ils pourront demander une carte de séjour recherche d'emploi ou création d'entreprise, à certaines conditions. Le nombre des entrepreneurs français par acquisition de la nationalité et étrangers est en augmentation constante depuis une vingtaine d’années.