Chiffre
85 % des dirigeants ne déconnecteront pas pendant les vacances
C’est le pourcentage de dirigeants d’entreprises qui assurent ne pas déconnecter pendant les vacances estivales. 80 % maintiennent leurs notifications de courriels professionnels pour ne pas rater une information liée à leur activité durant leurs congés.
Ces chiffres sont tirés d’une enquête réalisée par l’organisme de données statistiques Flashs pour le compte de la plateforme de ressources et de conseils numérique Digitz. Une connexion choisie mais qui dérange. 70 % assurent que ces notifications sont de nature à les déranger.
Conséquence directe : 55 % des entrepreneurs assurent avoir vu leurs vacances bousculées par leur vie professionnelle. 11 % ont déjà annulé leurs vacances pour raisons professionnelles et 22 % les a reportées. 40 % ayant été confrontés à cette situation ont maintenu leurs congés mais ont dû travailler une partie du temps pour la gérer. L’étude va plus loin que l’impact lié aux congés, elle dresse le portrait d’entrepreneurs «enchaînés» à leur activité professionnelle.
86 % ont déjà renoncé à des moments personnels à cause de leur travail. 36 % indiquent que cela leur arrive souvent et 4 % systématiquement. L’étude révèle que 73 % des chefs d’entreprise font état de la solitude qu’ils éprouvent dans leur activité professionnelle. 32 % la ressentent en permanence. Les jeunes entrepreneurs (moins d’un an d’activité) sont plus susceptibles que les autres à y être confrontés.
76 % l’assurent contre 65 % pour ceux qui affichent dix ans d’activité. Côté vie de famille, si 96 % des entrepreneurs jugent que leur vie professionnelle est compatible avec la vie de famille, 55 % estiment que cela implique des sacrifices.
À noter que 12 % indiquent que leur vie de couple passe le plus souvent au second plan. Dans ces conditions, 46 % des entrepreneurs ont déjà caressé l’idée de cesser leur activité pour (re)devenir salariés. 56 % envient la tranquillité des salariés et 52 % sont sensibles à la stabilité des salariés procurée par le salariat. Mais où est-elle cette soif de liberté de l’entrepreneur souvent mise en avant ?