13 %

En Meurthe-et-Moselle, ce pourcentage oscille entre 7 et 19 % selon la position territoriale prise en compte. «Le contrôle étranger est marqué dans les zones d’emploi du Nord-Est longeant les frontières belges, luxembourgeoise et allemande», peut-on lire dans la publication de l’Insee. Le Pays Haut meurthe-et-mosellan est directement concerné. «Les proximités géographique et culturelle et la qualification des travailleurs, alliées à un réseaux d’infrastructures dense le long de la frontière, facilitent l’accès au marché français. Dans ces zones, le taux de dépendance est ainsi toujours supérieur à la moyenne nationale.» Terre frontalière par excellence, la Lorraine et sa partie haute meurthe-et-mosellane et naturellement la Moselle font littéralement augmenter la courbe. «Pour les zones d’emploi frontalières de l’Allemagne, le contrôle étranger est particulièrement fort dans l’industrie. Dans les zones de Haguenau, de Sarreguemines et de Saint-Avold, les taux de dépendance sont parmi les plus élevés de France. Trois emplois sur dix sont sous contrôle étranger.» Plus d’un emploi sous contrôle étranger sur trois l’est dans le secteur de l’industrie manufacturière. Cette industrie concentre 35 % des emplois des multinationales étrangères. Les activités de fabrication de machines, la métallurgie, la fabrication de matériels de transport et la fabrication de produits en caoutchouc et en plastique rassemblent la moitié des emplois sous contrôle étranger dans l’industrie manufacturière. Côté typologie des pays étrangers contrôlant ces emplois nationaux, trois pays concentrent la moitié des emplois contrôlés par l’étranger. «En 2018, les multinationales basées aux États-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni contrôlent la moitié des effectifs des multinationales étrangères en France (…) La Chine contrôle 20 000 emplois (1,2 % du total) ce qui la place au premier rang des pays émergents.» À noter qu’à l’inverse, les multinationales françaises emploient 2,7 fois plus de salariés que les multinationales étrangères.