86 % des acteurs de l'innovation confiants dans l'avenir
C’est le pourcentage d’acteurs de l’innovation, membres de pôles de compétitivité qui perçoivent l’avenir de l’innovation comme prometteur pour les cinq prochaines années. Ce chiffre est tiré de la première édition du baromètre du moral des innovateurs réalisé par l’Association française des pôles de compétitivité (AFPC).
Près d’une soixantaine de pôle de compétitivité sont présents dans l’Hexagone (représentant 20 000 adhérents aussi bien start-up, PME, ETI, grands groupes, organismes de recherche et de formation, organisations publiques et collectivités territoriales) à l’image des régionaux comme BioValley, Fibres Énergie, Materalia ou encore le pôle véhicule du futur.
D’après ce baromètre, la dynamique d’innovation et surtout d’investissement apparaît plus appuyée cette année par rapport à 2023. 46 % des personnes interrogées anticipent une augmentation de cette dynamique d’investissement. Reste que des freins et incertitudes liées aux contextes macroéconomique et géopolitique demeurent bien présents.
La France est perçue comme un pays leader en Europe en matière d’innovation mais elle est vue comme accusant un retard à l’échelle mondiale par près de 20 % des répondants. 58 % assurent que l’accès aux financements est difficile et cela demeure le principal obstacle identifié suivi par les enjeux de ressources humaines et de recrutement (50 %).
La réglementation est également perçue majoritairement comme un frein à l’innovation à hauteur de 40 %. «Malgré ces freins qu’il est essentiel de lever, les grandes dynamiques de transformation sont prises à bras le corps par tous les acteurs (entreprises, laboratoires, universités) avec l’appui indispensable des pouvoirs publics», explique Jean-Luc Beylat, le président de l’AFPC.
Deux grandes dynamiques de transformation sont mises en avant. Pour 70 % des sondés, la transition écologique occupe une place importante ou centrale dans les projets d’innovation. De leur côté l’IA (Intelligence artificielle) et la digitalisation représentent une transformation plus que notable pour 61 % des répondants.