Arélis poursuit son développement

Un centre technologique et industriel va être construit près de la gare Meuse TGV à Issoncourt par le groupe Arélis. Ce projet se réalise en partenariat avec le Conseil général de la Meuse, propriétaire des terrains et désireux de développer sur ce site une activité économique de haute valeur ajoutée.

«C’est un honneur et un véritable défi de participer à ce projet d’envergure», confie Pascal Veillat, PDG du groupe Arélis, à propos du centre technologique et industriel.
«C’est un honneur et un véritable défi de participer à ce projet d’envergure», confie Pascal Veillat, PDG du groupe Arélis, à propos du centre technologique et industriel.
«C’est un honneur et un véritable défi de participer à ce projet d’envergure», confie Pascal Veillat, PDG du groupe Arélis, à propos du centre technologique et industriel.

«C’est un honneur et un véritable défi de participer à ce projet d’envergure», confie Pascal Veillat, PDG du groupe Arélis, à propos du centre technologique et industriel.

Né de la fusion des sociétés Meusonic basée à Marville (55) et Séricad, le groupe Arélis est spécialisé dans l’hyperfréquence, la radio fréquence et la conversion d’énergie. Dans le cadre de sa stratégie visant à se développer à l’international et à poursuivre ses innovations, cet expert européen dans les secteurs de l’aéronautique et la défense, a pris la décision de renforcer sa présence en Meuse où se trouve son siège social, en implantant un centre technologique sur une zone jouxtant la gare TGV. Ce choix n’est évidemment pas dû au hasard. L’objectif est de profiter de ce positionnement géographique stratégique, à seulement 59 minutes de Paris. Ce nouveau centre devrait comprendre «un pôle de recherche favorisant le développement de nouvelles solutions en radiofréquence/ hyperfréquence et en gestion de l’énergie. Les développements logiciels (devraient occuper) une part tout aussi importante que les développements électroniques. Ce pôle (devrait s’attacher) à industrialiser, du prototype à la moyenne série ces produits», précise le groupe. Historiquement implanté à Marville, le nouveau centre doit consolider l’implantation lorraine du groupe qui compte actuellement 300 personnes en France. Le projet a été labellisé par le pacte Lorraine qui a pour but de réindustrialiser la région. Ce dossier est également suivi de près par le Conseil général depuis plus d’un an. C’est d’ailleurs dans le plus grand secret que Christian Namy, le président et sénateur de la Meuse et Pascal Veillat, le PDF d’Arélis ont négocié.

Une zone d’activité de 10 hectares
Le département s’engage financièrement en aménageant une zone de 10 hectares. Le groupe Arélis devrait s’installer dans un bâtiment de 10 000 m2. Les démarches administratives ont été lancées et un véritable contre la montre est désormais engagé avec la volonté d’inaugurer ce site en 2016. Le département croit beaucoup en ce projet et espère que d’autres sociétés de haute valeur ajoutée vont suivre le mouvement. «On nous a reproché pendant longtemps le fait que la zone d’Issoncourt soit vide. Il faut savoir qu’on a refusé certaines implantations sans intérêt et aujourd’hui notre stratégie est payante avec l’arrivée d’Arélis mais aussi de l’Andra, qui s’installera dans un bâtiment de 500 m2», prévient Christian Namy. Il est vrai que le Conseil général est propriétaire de près de 100 hectares autour de la gare TGV. Depuis la mise en service de la ligne à grande vitesse, ces champs désespérément vides n’offraient pas une vitrine très dynamique à la Meuse. Le groupe Arélis annonce d’ores et déjà que ce projet a «déjà suscité l’intérêt de partenaires étrangers qui souhaitent ériger un centre commun de R&D en technologie hyperfréquence. Tout autour de ce centre, un véritable écosystème de recherche et de développement sera donc déployé avec la participation d’autres partenaires industriels et de start-up, la création d’ un incubateur et d’accueil d’entreprises innovantes mais aussi l’implantation de nouvelles écoles et universités». C’est donc un vent d’optimisme qui souffle sur ce site, qui pourrait enfin changer d’image et devenir une vitrine économique pour la Meuse d’ici deux ans. À suivre.