Anticiper pour prévenir...

L'assemblée générale de Saint-Omer développement (SOD) a réuni une centaine de personnes dans l'amphithéâtre de l'antenne audomaroise de l'Ecole d'ingénieurs de l'ULCO. Une assemblée marquée par l'inquiétude et un léger déficit.

« L'assemblée générale de Saint-Omer Développement à Longuennesse le 6 juin dernier ».
« L'assemblée générale de Saint-Omer Développement à Longuennesse le 6 juin dernier ».
CAPresse 2014

L'assemblée générale de Saint-Omer développement à Longuennesse, le 6 juin dernier.

Les acteurs économiques de l’Audomarois ont intérêt à le dire bien fort : près de 300 hectares sont disponibles dans le Pays de Saint-Omer, auprès des axes routiers et autoroutiers, à quelques mètres du port fluvial d’Arques pour certains, à proximité immédiate de l’A 26 pour d’autres. Parmi les neuf parcs d’activité sur lesquels s’appuie l’agence de développement économique, les réussites sont diverses. Celles de la Porte-Multimodale-de-l’Aa (PMA) donne le plus de satisfaction : la plus proche de la Métropole affiche le plus de surfaces occupées ou réservées. Transgourmet, STDN logistique, Arques céréales, Arques enrobés, les Fromageries de Saint-Omer ou encore la pépinière d’entreprises occupent avec d’autres près de la moitié du parc. Sur la même façade est, le parc de Blaringhem reste quant à lui désespérément vide. Le projet de recyclage de matières caoutchouteuses de l’entreprise Entyrecycle est en stand-by depuis près de deux ans ; 300 emplois avaient été annoncés. L’agence doit espérer en d’autres projets pour prévenir de futures annonces négatives à venir : «nous ne sommes qu’à la moitié du match avec ce qui nous attend avec Arjowiggins et Arc international“, a rappelé Daniel Pecqueur, son président.

 

40 missions et 5 secteurs stratégiques. Toujours à l’est, le parc de Saint-Martin dispose d’une trentaine d’hectares disponibles, soit plus de la moitié de sa surface. A Zouafques, SOD a hérité d’une zone de 14 hectares que la CCI Côte d’Opale avait elle-même reçue de l’ex-CCI de Calais. Enfin, SOD accueille depuis l’an dernier la zone d’activité de la Petite-Dimerie à Fruges, remplie aux trois quarts.

Pour son fonctionnement, l’agence déplore un léger déficit de 30 000 euros sur un budget total de 604 190 euros. «Une subvention de l’Etat de 35 000 euros (fut) plus ou moins promise en 2012», a commenté Daniel Pecqueur. «Je me suis rapproché du SGAR : cette somme ne pouvait être fléchée sur le seul fonctionnement. Ce n’est pas un désengagement de l’Etat», a répondu Christian Abrard, sous-préfet de Saint-Omer. L’agence a toutefois vu ses soutiens consulaires croître avec près de 23 000 euros de cotisations contre 16 200 escomptées en 2013. Dans son bilan, elle se fait forte de plus de 40 missions de prospection (exposants salons, conventions, prospection directe) qui ont établi 380 contacts. SOD s’appuie essentiellement sur le réseau de Nord France invest. L’agence s’est concentrée sur ses pôles privilégiés : logistique, agroalimentaire, tourisme, emballage et éco-activités. SOD a renouvelé en partie ses dirigeants et réélu Daniel Pecqueur pour un dernier mandat.