Anticiper l’industrie de demain et améliorer l’employabilité des étudiants

Rendez-vous était donné, ce 14 septembre, à l’Institut des mobilités et des transports durables de Valenciennes, sur le campus Mont-Houy. Pour la signature de la convention étaient présents Jim Crosbie, mais également Abdelhakim Artiba, président de l’UPHF, et Mirentxu Dubar, directrice des relations entreprises de l’INSA Hauts-de-France.

Davantage de projets collaboratifs

«L’Université polytechnique Hauts-de-France (14 500 étudiants, 1 087 apprentis et 580 alternants) a vocation à collaborer avec les entreprises du territoire en s’appuyant sur ses laboratoires et des plateformes technologiques de pointe, a tenu à préciser Abdelhakim Artiba, préalablement à la signature. Nous sommes la première région sur l’industrie automobile avec 36 000 emplois, et le partenariat entre l’Université et TMMF ne date pas d’hier ! Nous avons, par exemple, collaboré sur le développement de la Yaris Hybride. La question était donc de savoir comment renforcer notre partenariat.» 

Et d’ajouter : «Toyota est une entreprise majeure de notre territoire. Il est par conséquent naturel de renforcer ce partenariat gagnant/gagnant avec l’objectif d’anticiper les exigences de l’industrie de demain, afin d’augmenter sa compétitivité en recherche et innovation et améliorer l’employabilité de nos étudiants. L’Université ouvrira ainsi à Toyota Valenciennes l’accès à ses plateformes et compétences en recherche, et l’accompagnera dans sa quête de solutions innovantes à des problématiques majeures.»

Après une présentation de Transalley, technopôle dédié aux mobilités et transports durables adjacente à l’UPHF, par Stéphane Meuric, son directeur général, le président de Toyota Motor Manufacturing France prenait à son tour la parole pour rappeler que depuis 2001 et le démarrage du site d’Onnaing, 4 millions de véhicules y ont été produits ! Et que quatre années de transformation pour un investissement global de 400 M€ ont été nécessaires pour moderniser l’usine et adapter les lignes de production à la Yaris 4e génération et la Yaris Cross. 

«Le monde évolue à grande vitesse, et nous devons nous y préparer et nous entourer des meilleurs partenaires pour nous accompagner dans cette transition. Notre 'Vision 2024' est d’être plus forts, plus agiles et d’aller plus haut en nous appuyant sur nos équipes et nos process. Le partenariat avec l’UPHF prend tout son sens au regard de cette 'Vision 2024'.» Il a aussi rappelé que l’usine d’Onnaing «accueille 25 étudiants de l’université et qu’aujourd’hui nous devons aller plus loin. Nous allons développer davantage de projets collaboratifs avec l’Université pour mettre en commun notre expertise, nos compétences et technologies».

La quête de l’excellence

Très concrètement, certaines équipes de Toyota Motor Manufacturing France auront accès aux programmes de l’Université en formation continue et/ou par apprentissage dans les domaines clés d’activités innovantes : logistique, intelligence artificielle, l'IoT (appareils connectés), réalité augmentée pour la maintenance, digitalisation des process et cybersécurité. Les partenaires prévoient également de travailler sur la création de connaissances organisationnelles, sur les innovations managériales ainsi que sur la sociologie des employés.

Pour sceller ce nouveau partenariat, Toyota a remis à l’Université les clés d’une Yaris Hybride. Le véhicule deviendra une plateforme expérimentale pour les formations traitant des réseaux et télécommunications et de la cyberdéfense. Il trouvera également toute son utilité dans la formation et la recherche sur les systèmes embarqués. L’ambition des trois partenaires ? Devenir, chacun dans son domaine, des pôles d’excellence et se développer durablement main dans la main.