Amiante… bis

Amiante… bis

L’amiante à l’usine Solvay de Dombaslesur- Meurthe de nouveau dans le débat public ! Le 10 avril à l’occasion de la séance de questions au Sénat, Daniel Reiner, député de Meurthe-et-Moselle interpelle Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé. Par deux fois le ministère avait refusé d’inscrire le site dombaslois au dispositif de la Caata (Cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante). À force de batailles de la part des syndicats, le ministère a pris un arrêté le 6 février inscrivant l’usine à ce dispositif. «Mais celui-ci ne couvre que la période allant de 1966 à 1990. Pourquoi ?», interroge le député meurtheet- mosellan. «L’amiante est la cause de 3 000 décès en France. Tous ceux qui l’ont manipulé doivent bénéficier d’une retraite anticipée.» Réponse de la ministre : «l’arrêt du 6 février couvre la période de 1966 à 1990, date à laquelle a cessé la fabrication de diaphragmes à base d’amiante dans une unité d’électrolyse. Cette information nous est parvenue après la réunion de la commission des accidents du travail et des maladies professionnelles. Quant au ministère du travail, il s’est pourvu en cassation car 9 % à 12 % des salariés de Solvay manipulent de l’amiante quand le seuil réglementaire d’inscription sur la liste de la Caata est de 25 %.» Une histoire de seuil peu concluante pour Daniel Reiner. «Si ce recours est fondé en droit, il a été mal compris au niveau local. Il empêche le départ anticipé des travailleurs et, donc la réorganisation de l’entreprise qui assume ses responsabilités. Certes, l’unité d’électrolyse a fermé en 1990, mais l’amiante a continué d’être utilisée. Cela créera une discrimination à l’intérieur de l’entreprise. Il faut s’attendre à un recours de la part des syndicats

Logis de Lorraine

Girard, présidente

Nom : Girard. Prénom : Nicole. Signe particulier : nouvelle présidente des Logis de Lorraine. Déjà présidente des Logis de Meurthe-et-Moselle, elle entend redynamiser l’association régionale «pour en faire le porte-parole de l’hôtellerie indépendante en Lorraine.» Elle sera épaulée dans cette démarche par un nouveau bureau composé de Roland Remmer, vice-président et président des Logis de Moselle, de Francis Gross entant que trésorier de la BPLC, de Simone Haoui aux postes de secrétaire et présidente des Logis des Vosges et Régis Piscione comme assesseur, président des Logis de Meuse. À noter qu’à l’occasion de la dernière assemblée générale, l’association a décidé de réaliser une carte de la Lorraine valorisant les quatrevingt- deux hôtels-restaurants Logis.

Insertion par l’économie

Un modèle qui marche ?

L’insertion par l’activité économique : un modèle qui marche ? C’est le thème du prochain Café des sciences et techniques de l’Université de Lorraine, annoncé ce 16 avril à partir de 18 h 30 au Grand Sauvoy de Maxéville. Le débat sera présenté par Jean-Marie Morel, directeur du Grand Sauvoy. Philippe Lerouvillois, économiste et chargé de mission «Économie sociale et solidaire» au Pôle entrepreneuriat étudiant de Lorraine et Jean-Louis Meyer, professeur de sociologie à l’Université de Lorraine.

Trailor

Audience repoussée

22 mai ! C’est la date annoncée par le Tribunal de Commerce de Nancy pour une nouvelle audience concernant la période de surveillance instituée pour la SARL Trailor (l’une des entités du groupe Trailor Actm SA, holding actuelle de Behm International). Au cours de l’audience de la semaine dernière, Eric Vaney, le PDG de Behm International a mentionné que les problèmes liés au non paiement de l’Urssaf étaient aujourd’hui réglés. L’entreprise aurait fait une demande auprès du FSI (Fonds stratégique d’investissement) pour retrouver des liquidités. D’après le comité d’entreprise de l’usine de Lunéville et le syndicat CGT, l’intitulé de la convocation à l’audience laissait entendre une possible ouverture de redressement ou de liquidation judiciaire.

Nancy

Chapitre de fin

Clap de fin pour la librairie Chapitre de la galerie Saint-Sébastien. L’enseigne nancéienne fait partie de neuf sites (Boulogne-sur-Mer, Calais, Cannes, Dax, Évreux, Grenoble, Lyon et Narbonne) que le groupe Actissia a décidé fermer. Un plan social jugé nécessaire par le groupe pour éviter de mettre en péril l’ensemble du réseau qui compte environ 1 200 collaborateurs. Sur le site nancéien, onze salariés sont concernés. À noter que le Hall du Livre et France Loisirs, enseignes du même groupe, ne sont pas touchés par ce plan social.

Drive Fermiers

Bientôt à Ludres

Après Laxou aux pieds de la Chambre régional d’Agriculture, un «drive fermier» devrait voir le jour prochainement à Ludres du côté de la salle Schweitzer à proximité du collège. Le principe est simple : c’est l’apologie totale du circuit court avec la notion même du producteur au consommateur. Les clients commandent quelques jours avant sur le portail web «Emplettes paysannes» (émanation de l’association Saveurs paysannes) pour être livrés ensuite au drive. Le concept devrait gagner rapidement les autres départements de la région.

Saint-Gobain

Bons tuyaux du Koweït

Nom de code : Mew 38. Mission : fourniture de tuyaux de grand diamètre et de raccords pour le ministère des Eaux et de l’Électricité du Koweït. Montant de l’affaire : 154 millions d’euros. Bonne nouvelle «made in Koweït» pour le groupe Saint-Gobain et son usine de Pont-à-Mousson qui vient de signer cet important contrat à l’exportation. Le chômage partiel sur les sites mussipontains et de Blénod, décidé il y a quelques semaines, ne devrait donc plus être d’actualité. D’autres nouveaux chantiers export seraient dans les tuyaux. Certains parlent du Qatar.