Amandine Laveau-Zimmerlé Présidente de l’association Femina Tech
Faire bouger les lignes, casser les stéréotypes tels «métiers d’hommes, métiers de femmes» dans son domaine d’intervention, les métiers du numérique. C’est la mission du réseau Femina Tech depuis 2014. Philosophie d’action : la mixité professionnelle. En fil rouge : assurer la promotion des métiers techniques et valoriser la place des femmes dans ce secteur d’activité et au sein des entreprises.
Quel constat de terrain ?
Les métiers du numérique sont parmi ceux de demain, à fort potentiel d’emplois. On s’aperçoit qu’ils restent déficitaires en représentation féminine. Cela tient en des raisons diverses : défaut d’explication, méconnaissance du digital, vision sociétale et discours institutionnel. En 1980, il y avait 80 % de filles dans les classes informatiques. Elles sont 4 % aujourd’hui. Les recrutements en pâtissent alors que les besoins sont là et vont grandir à court terme.
Quelles sont vos actions ?
Autour du numérique, des ateliers de sensibilisation, d’initiations, des tables rondes et conférences, des informations d’orientation auprès des jeunes de primaire jusqu’au niveau terminale. D’autres événements visent le grand public, les parents notamment, entre salons et forums. Le 9 novembre à l’Arsenal de Metz, un rendez-vous dédié permettra à des professionnels de rencontrer des élèves. Pitch sur les métiers, storytelling d’entrepreneurs seront le fil conducteur.
Comment vous rejoindre ?
En Grand Est, nous sommes 80 membres bénévoles, également sur Nancy, avec bientôt notre premier salarié. Dans nos actions vers les jeunes, dans le lobbying auprès des décideurs, tous les profils, hommes et femmes, venant de l’entreprise, de l’Éducation nationale sont les bienvenus pour apporter leurs compétences. Chacun est libre de son investissement. Le but : faire évoluer les mentalités concrètement. Femina Tech a un site web, une page Facebook et un compte Twitter.