Albert : Douce-Hydro anticipe les départs en retraite et recrute
Reconnue dans le monde entier pour la qualité de ses produits et ses capacités industrielles, Douce-Hydro cherche à recruter pour poursuivre son développement. L’entreprise, installée à Albert depuis 1950, entend donc travailler sa visibilité et s’ouvrir à de nouveaux profils qui pourront être formés en interne.
Spécialisée dans la conception et dans la fabrication de vérins et systèmes hydrauliques, majoritairement sur mesure, Douce-Hydro réalise 75 % de son activité à l’export. « Nous maîtrisons l’ensemble de la chaîne, de la conception à la production. Nous couvrons aussi une très large gamme dimensionnelle, ce qui est assez inédit. D’ailleurs, plus les pièces sont grosses, moins nous avons de concurrence » explique Christophe Burgun, directeur général adjoint de Douce-Hydro. L’entreprise, également implantée aux Etats-Unis, en Allemagne et en Roumanie, travaille pour l'industrie offshore -hydroélectricité, génie civil, ouvrages d’art-, mais aussi pour les secteurs de la Défense et de l’industrie.
Consolider rapidement les équipes
L’usine d’Albert compte actuellement 90 salariés, dont une soixantaine en production. « Deux tiers d’entre nous transforment la matière par tournage, fraisage ou soudure, assemblent et peignent » détaille Christophe Burgun. Des postes stratégiques, où rien ne remplace l’expérience. « D’ici 3 à 5 ans, nous allons devoir faire face au départ à la retraite de plusieurs d’entre eux. Nous devons anticiper cette problématique dès maintenant, c’est pourquoi nous recherchons déjà leurs successeurs » affirme celui qui est prêt à accueillir des néophytes qui seront formés en interne. « Aucun organisme de formation n’apprend à usiner des pièces de 50 tonnes » sourit-il.
Les besoins de recrutement ne s’arrêtent pas là. « Pour les opérateurs, nous faisons appel à des alternants dans l’idée de les intégrer ensuite à nos équipes. Nous cherchons aussi à recruter pour notre bureau d’études, mais il n’est pas toujours évident d’attirer de jeunes ingénieurs » note Christophe Burgun, qui n’écarte pas la possibilité d’ouvrir une cellule déportée d’ici quelques années. Si la croissance de Douce-Hydro n’est actuellement pas freinée par ce manque de ressources, l’entreprise familiale souhaite cependant consolider rapidement ses équipes pour pouvoir encore mieux répondre aux attentes de ses clients.
Gagner en visibilité
« Nous travaillons sur des pièces à très forte valeur ajoutée, nous contribuons à de très beaux projets partout sur la planète, nous investissons régulièrement dans de nouvelles machines et nous proposons des conditions salariales attractives. Nous avons besoin de le faire savoir, car aujourd’hui, nous ne sommes pas suffisamment identifiés par les candidats dont le profil nous intéresse » souligne le directeur général adjoint de Douce-Hydro. Pour aller au-delà du bouche-à-oreille, l’entreprise albertine entend désormais accroître sa présence sur les réseaux sociaux et participer à des salons professionnels ou à des événements locaux. « Nous devons renforcer notre visibilité et notre communication, c’est une certitude. Il faut cependant garder à l’esprit que c’est un investissement qui demande du temps pour porter ses fruits » conclut-il.