Alain Deledalle : “faire oeuvre utile”

Président du cabinet de courtage roubaisien Deledalle ACF, Alain Deledalle est aussi le président du Club des entreprises centenaires Nord-Pas-de-Calais, l’une des chevilles ouvrières de l’événement qu’a été son lancement le 29 mars.

Alain Deledalle : “Ce lancement, c’est un début de film.”
Alain Deledalle : “Ce lancement, c’est un début de film.”

 

Alain Deledalle : “Ce lancement, c’est un début de film.”

Alain Deledalle : “Ce lancement, c’est un début de film.”

La Gazette. Un millier de personnes réunies dans le grand hall de la CCI Grand- Lille… Qu’avez-vous ressenti ?
Alain Deledalle. Nous avons été fortement surpris par le succès de cet événement. Nous ne nous attendions pas à un tel enthousiasme. Nous sommes à la fois très étonnés, mais aussi très honorés par cette réussite qui s’est traduite par plusieurs demandes d’adhésion se réclamant d’un partage des mêmes valeurs.
Ce succès est pour moi une satisfaction personnelle de voir qu’une simple idée, relayée par des entreprises amies – Verquin, Briqueteries du Nord et Delattre – qui y ont adhéré de suite, ait pu générer un tel engouement. Une intuition peut avoir du bon ! Il y a eu un gâteau d’anniversaire, mais la vie ne s’arrête pas à cette soirée. Ce lancement, c’est un début de film.

Comment envisagez-vous l’avenir du club ?
Il nous faut réellement faire oeuvre utile, sachant qu’aucune étude n’a été menée sur les attentes de ses membres. Le club est maintenant lancé, il lui faut bâtir une organisation et un programme qui corresponde à ses attentes.
La première idée que j’ai lancée – la participation de 100 coureurs issus d’entreprises centenaires au marathon de la braderie de Lille et identifiables par un même tee-shirt – a certes un objectif ludique mais surtout d’appropriation du club et de décloisonnement de ses membres. Cette appropriation est l’apprentissage, le vrai démarrage du club. Le club, qui s’appuie sur l’expertise et le concours de Lille place tertiaire, ne sera pas un doublon du club des affaires, un lieu de business. Il trouvera sa cohérence en étant un club où il fait bon vivre ensemble, un club où partager les bonnes pratiques, où l’on peut traverser les épreuves. Avec une pointe d’humour, j’ai relevé que, parmi les critères, voire les recettes de longévité des entreprises, la sécurisation du poste clients pouvait permettre de traverser les moments difficiles dans de meilleures conditions… Sans interférer dans les missions de tel ou tel acteur économique, le club a vocation à être lieu d’échange et de partage, lieu de réflexion. C’est dans ce sens qu’après avoir réussi son lancement, le club va se mettre à travailler.
Tous ceux qui peuvent nous aider à percevoir la nature de l’attente exprimée le 29 mars sont les bienvenus. Chacun des 19 membres actuels et des membres futurs, riche de ses spécificités et de son professionnalisme, peut et doit apporter sa pierre à l’édifice. Je crois qu’on peut s’enrichir mutuellement de nos apports. A l’instant, c’est encore un peu balbutiant. Comme un enfant qui vient de naître fera ses premiers pas, nous allons construire ce club avec la volonté de faire oeuvre utile.