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Directeur de l'entreprise de services à domicile Home Alliance , Pascal Dreneri dénonce l'obstacle que représente parfois le permis de conduire sur la route de l'embauche des jeunes.

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3 questions à… Pascal Dreneri Directeur de Home Alliance

1. Pourquoi lancez-vous cet appel ?
Pascal Dreneri :
Le permis de conduire est parfois un réel obstacle à l’embauche des jeunes. Pour nous qui proposons des services confort à domicile -conciergerie, ménage, travaux…-, c’est une formation cruciale. Mais cela représente un coût et un délai. Quand vos salariés suivent une formation professionnelle, vous savez qu’ils auront leur diplôme. Avec le permis, c’est complètement aléatoire ! Et comme les dossiers sont confidentiels, impossible de savoir où en est le candidat.

2. Êtes-vous fréquemment confronté à cette situation ?
PD :
Je suis actuellement dans ce cas de figure avec deux personnes à Nancy et à Metz. Pour eux, c’est très pénalisant. Pour nous aussi.

3. Que proposez-vous ?
PD :
Les dispositifs d’aide sont insuffisants. Il faudrait que le permis soit considéré comme une formation professionnelle à part entière et puisse être financé par les OPCA, ou même qu’il fasse carrément partie du programme scolaire. C’est tout de même le premier des diplômes !

High-tech
NanoMet : la nanométrologie pour les PME

La Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services (DGCIS) a lancé en janvier «NanoMet», une action pour améliorer la faisabilité industrielle des procédés impliquant des nanomatériaux. Le but : mettre gratuitement à la disposition des entreprises françaises des protocoles fiables et reproductibles pour la mesure des principaux paramètres caractérisant un nano-objet (1 mm vaut 1 000 000 nm) via le site www.nanomet.fr. «La France compte au moins 670 entreprises productrices ou utilisatrices de nanomatériaux», explique la DGCIS. «Ceux-ci (…) peuvent permettre de lever des verrous technologiques dans la santé, l’énergie, l’environnement, les TIC….»

Budget
La culture se rebiffe

La culture est en première ligne du mitraillage frénétique des dépenses publiques. Dans le cadre d’un rassemblement national, le Syndicat National des Entreprises Artistiques et Culturelles (Syndeac) avait mobilisé ses troupes le 12 mars au Centre culturel André Malraux (CCAM) de Vandoeuvre pour une assemblée générale en forme de conférence de presse. Raisons de la colère : des perspectives alarmantes pour 2015-2017. «Le risque d’une diminution inédite des crédits du Ministère (jusqu’à 20 %) est plus fort que jamais», s’alarme le Syndeac. «Au niveau local, on assiste à une baisse d’environ 40 % des budgets de la Direction Régionale des Affaires Culturelles pour l’aide à la création théâtrale.» Une situation qui fragilise la trésorerie des structures culturelles et leurs capacités à générer de l’emploi. «Depuis 7 ou 8 ans, nous avons perdu 30 % des moyens affectés à l’achat de spectacles», détaille Dominique Répécaud, directeur du CCAM et représentant du Syndeac Lorraine. «En 2013, nos charges ont augmenté de 2 %. Cela représente environ 20 000 €, soit deux séries de spectacles.» Il y a quelques semaines, le Conseil Régional de Lorraine parlait de réduire le budget de la Culture de près de 10 %. «Rien n’a encore été mis en oeuvre, mais les aides à l’équipement s’évaporent… Nous restons vigilants», conclut le Syndeac Lorraine.