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Co-auteur d’un rapport de l’Institut Montaigne intitulé «Pour un New Deal numérique», Fredéric Créplet inaugurait fin février l’Espace Numérique d’Épinal.
3 questions à …Frédéric Créplet
Responsable du groupe d’étude numérique à l’Institut Montaigne.
1.En quoi le numérique est-il un enjeu crucial aujourd’hui ?
Frédéric Créplet : Les entreprises ont une place à prendre dans le domaine du numérique : il y a des besoins dans le développement de logiciels, l’internet de l’objet, la robotique, mais aussi dans le domaine de l’image, ou de la santé pour améliorer les conditions de vie des personnes âgées par exemple. C’est un véritable gisement d’emplois.
2.Pourquoi soutenez-vous des initiatives comme l’Espace Numérique d’Épinal ?
FC : Depuis la fin des DRIRE (Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement), l’État s’est totalement désengagé du domaine du numérique : il n’existe plus de structure de suivi des PME-PMI. D’où l’importance des CCI qui constituent de par leur maillage territorial un excellent relais de proximité. Le pôle numérique d’Épinal est une excellente initiative, et sa position dans un bassin industriel a tout son sens.
3.Quelles entreprises sont concernées par la révolution numérique ?
FC : Toutes, sans exception. Mais il y a à présent une réelle prise de conscience de l’importance du numérique. Ça ne serait pas arrivé il y a encore 6 ou 7 ans.
Intercommunalité
Nouvelle plate-forme
Le nouveau protocole d’accord de «Meurthe et Moselle Développement» a été signé le 27 février dernier. Cette plate-forme d’ingénierie territoriale regroupe un ensemble des compétences pour aider les collectivités locales à monter leurs projets. Plusieurs axes sont déterminés : l’accompagnement de projets complexes, l’assistance administrative et financière, l’assistance technique et l’animation. Au total, 25 thèmes d’offres de services ont été identifiés pour répondre aux demandes. Les domaines d’interventions iront de l’aménagement du territoire à l’insertion en passant par le développement social, l’assainissement, etc. Avec ce dispositif, le Conseil général anticipe une compétence qui devrait bientôt lui être officiellement confiée dans le cadre de la prochaine loi de décentralisation, dont la mise en place effective est prévue courant 2014. Une quarantaine de communes et intercommunalités ont manifesté leur intérêt.
Chômage
(Très) légère baisse
Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie «A» s’établit à 125 560 en Lorraine à la fin janvier 2014. Ce nombre est en diminution de 0,1% par rapport à décembre 2013, soit une centaine de demandeurs d’emploi en moins, quand il augmente en France de 0,3 %. Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi lorrains a connu une hausse de 4,1 %. Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie «A» varie par rapport à fin décembre dernier : -0,6 % en Meuse, +0,1 % en Moselle, -0,1 % en Meurthe-et-Moselle et -0,1 % dans les Vosges. À noter : une amélioration de la situation en Meuse, où le nombre de chômeurs de catégorie «A» diminue alors qu’il est relativement stable dans les trois autres départements. En revanche, par rapport à janvier 2013, 2 700 bénéficiaires du RSA de plus sont recensés en janvier 2014 sur les listes de demandeurs d’emploi de la catégorie «A» de Pôle Emploi. L’évolution annuelle reste élevée : +10,7 %.