A31bis : le débat public est lancé
Neuf réunions publiques et des débats nomades proches des citoyens. La Commission nationale du débat public (CNDP) vient de lancer le débat sur le projet d’A31bis. La grande sœur de l’A32, abandonnée en son temps, aura-t-elle le même destin ? À côté de cette question légitime, le débat engagé jusqu’au 13 juillet devrait faire l’objet de nombreuses prises de position, notamment, sur la nature de son financement.
En 2024 au mieux, au pire en 2030, l’A31bis pourrait être une réalité, normalement si le projet de décongestion de l’A31 ne connaît pas le même destin que sa grande sœur A32 gentiment abandonnée dans les années 2000. Le débat public, lancé le 15 avril à Nancy par la CNDP interroge. Financement en question «Ce débat est une volonté de l’État et cela c’est une nouveauté. Le ministre des Transports a transmis le dossier pour débat à la CNDP. C’est la preuve que l’A31bis entre dans les préoccupations en matière d’infrastructures», assure Christian Leyrit, l’un des deux présidents de cette commission avec Michel Morin. Le maître d’ouvrage (dans cette affaire l’État) propose un élargissement des chaussées existantes à 2 x 3 voies dans le sens Thionville-Nancy et Nancy-Thionville avec un effort particulier dans le nord de la région afin de régler le problème des flux transfrontaliers, avec la réalisation de «l’Arlésienne» barreau Gye-Dieulouard, histoire d’épargner à l’agglomération nancéienne une partie du trafic international nord-sud. Le tout avec la mise à péage éventuelle de certains tronçons. Cette question du financement sera d’ailleurs le fl rouge d’une réunion le 20 mai à Pont-à-Mousson. Neuf réunions publiques sont programmées (calendrier sur le site : www.A31bis.debatpublic.fr). Coût de l’organisation de ce débat : 700 000 euros pris en charge par l’État… donc par le contribuable.