À Saint-Quentin, la Fédération française de tennis de table, partenaire de Pôle emploi

Depuis quatre ans, Jean-François Ryckelynck, directeur de l’agence Pôle emploi de Saint-Quentin, met en place l’action Du stade vers l’emploi en partenariat avec le club local d’athlétisme. Le concept est simple : demandeurs d’emploi et recruteurs participent de manière anonyme à des ateliers qui permettent aux entrepreneurs locaux en recherche de nouveaux collaborateurs, de détecter dans l’action, chez les équipiers, les qualités requises pour les postes proposés.

Effet JO 2024

A l’approche des jeux olympiques de 2024, les ministres du Travail, des sports et de la formation professionnelle ont souhaité élargir ce dispositif Du stade vers l’emploi à d’autres disciplines, cinq au total, l’athlétisme, le rugby, le badminton, le basket et le tennis de table. La Fédération française de tennis de table a choisi de décliner ce plan 2022-2024 d’insertion par le sport, au travers de dix villes étapes en France. Le directeur de l’agence Pôle emploi n’a pas hésité à s’engager dans la partie, Saint-Quentin a ainsi été la 4^e ville, et la 1^ère des Hauts-de-France, à accueillir cette action, en novembre, dans les locaux du Palais des sports, avec le soutien du club local, le TTSQ. 

Stéphane Lelong, directeur du Pôle Développement au sein de la FFTT, accompagné pour l’occasion des représentants de la Ligue des Hauts-de-France, le président, Christian Briffeul, et la vice-présidente, Martine Dray, ainsi que du régional de l’étape, Claude Thuilliez, se réjouit pleinement de cette action menée en partenariat avec Pôle emploi. 

À l’issue de la matinée durant laquelle huit ateliers avaient été mis en place avec l’appui des équipes du Tennis de table de Saint-Quentin (TTSQ), ses craintes sont levées, les 77 demandeurs d’emploi et sept recruteurs mêlés de manière anonyme ont pris plaisir à participer aux exercices adaptés, imaginés pour répondre aux objectifs de la journée, à savoir détecter les qualités requises par les emplois proposés. 

Les échanges se sont poursuivis durant le repas pris en commun, sur place, avec le moment attendu « de la levée de l’anonymat » comme l’a nommé Stéphane Lelong. Sous le regard parfois surpris des participants, les recruteurs se dévoilent, présentent leur activité et les profils de postes à pourvoir au sein de l'entreprise. 

Responsables de Ressources humaines de la CAF de l’Aisne ou du Centre hospitalier de Saint-Quentin, manager chez Amazon ou chez Burger King, responsables de sociétés de nettoyage ou de services à la personne, les demandeurs d’emploi ont désormais face à eux des recruteurs avec lesquels ils ont, durant la matinée, déjà pu se tester.