À Embreville, Galvamétal lauréat de France Relance

Christophe Rihal, le président de Galvamétal, a les yeux tournés vers l’avenir. Alors que la situation sanitaire s’améliore, l’économie elle est repartie : « Il y a plus d’activités quasiment dans tous les domaines à part dans l’automobile à cause de la difficulté d’approvisionnement en semi-conducteurs. Dans ce sens, dès la fin 2020, nous avons décidé de remplacer l’an prochain la ligne de production tonneau pour un investissement de 2, 3 millions d’euros. Dans le cadre du plan de relance, nous allons recevoir une aide à hauteur de 13% du montant total du projet, soit 300 000 euros », souligne t-il.

Pour différents secteurs d’activités

Le président de Galvamétal a réalisé les démarches seul sur la plate-forme Démarches simplifiées avant d’être ensuite contacté par BPI France en début d’année. Des équipes de BPI France sont ensuite venues vérifier sur place si le projet était viable.

Son entreprise d’Embreville est sous-traitante. Plus précisément, elle est spécialisée dans le traitement de surface et la protection des métaux. Un traitement par électrolyse est réalisé afin de déposer une couche de zinc d’environ 10 microns. Ce traitement apporte de l’anticorrosion, de la longévité et un meilleur aspect aux pièces.

La société de 40 salariés, qui a créé cinq postes cette année, travaille à 35% pour l’industrie automobile (supports de moteur, ouvrants de portes…). Ses autres clients évoluent dans les secteurs de la découpe/emboutissage, mécanique générale, décolletage, ferroviaire, agricole, serrurerie, électrique, bâtiment, armée… Ils rayonnent tous 300 kilomètres autour d’Embreville.

« Nos clients sont sensibles à nos valeurs »

L’activité de Galvamétal, Iso 9001, repose sur deux process de production. La ligne de production attache (les pièces sont accrochées à un portique) de 800 m² a été remplacée en 2015. Celle dite "tonneau" (les pièces sont traitées en vrac) va donc être renouvelée dans les prochains mois avec l’aide de France relance :

« Sans cela, le projet aurait été plus petit, précise Christophe Rihal. L’État se rend compte que l’industrie est importante dans notre pays. Sans cet investissement, c’est la pérennité de l’entreprise fondée par mon grand-père qui est en jeu. Avec du matériel plus récent, les produits utilisés sont moins nocifs, l’ergonomie est renforcée et les économies de matières premières comme l’eau, les produits chimiques… sont importantes. Nos clients sont sensibles à nos valeurs. Même les grands groupes s’intéressent à la manière dont sont traitées les pièces et n’hésitent plus à venir sur place. »

Avant la pandémie, un nouveau bâtiment de 650 m² avait été érigé portant la surface de l’entreprise à 3 000 m². Un investissement de 520 000 euros pour lequel l’entreprise avait obtenu une aide de 15 675 euros de la part de la communauté de communes des Villes Sœurs.