À Canteleu, le lycée hôtelier Georges Baptiste veut former à l’excellence

L’excellence, voilà ce que vise le Lycée Hôtelier Georges Baptiste à Canteleu, depuis une vingtaine d’années. « Nous avons un taux de réussite qui dépasse les 85 %, toutes filières confondues, du Bac -3 au Bac +3 », introduit Marie-Françoise Guguin, la proviseure.

Pour atteindre un tel pourcentage, l’établissement mise beaucoup sur la pratique. « C’est en faisant que l’on apprend. C’est pourquoi, dans leurs cursus, nos élèves ont toujours entre 12 et 15 heures de pratique professionnelle », poursuit-elle. De plus, ils ont la chance de jouir d’équipements de qualité. « Nous possédons quatre restaurants (dont deux sont ouverts au public), trois laboratoires de pâtisserie et trois fournils », liste la cheffe du lycée.

De quoi faire de ces élèves, des salariés employables, dès la sortie de l’école. « Ce n’est un secret pour personne, les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration sont en tension. Les dirigeants peinent à recruter et de nombreux postes sont vacants. Faire que nos élèves soient employables dès leur sortie de l’école, c’est leur assurer un avenir », assure Marie-Françoise Guguin.

Concours et voyages pour s’enrichir

Cette année, cinq cents élèves ont suivi une formation au Lycée Hôtelier Georges Baptiste. « Et l’année prochaine, nous en attendons davantage », clame Marie-Françoise Guguin. L’hôtellerie et la restauration, deux secteurs qui ont été décriés suite à la pandémie liée à la Covid-19, ont l’air de reprendre, peu à peu, du galon. « Pour la rentrée 2024-2025, toutes mes classes sont pleines. J’en suis ravie, car ce n’était pas le cas l’année dernière. Après, je ne peux pas encore vous dire si ces secteurs attirent à nous, il est encore tôt », confesse-t-elle.

Toutefois, pour continuer de faire rayonner l’école et ses formations, plusieurs élèves de l’établissement participent à des concours. « Pour vous donner un exemple, François Hangar, a été nommé meilleur apprenti de France en sommellerie », explique la cheffe d’établissement. Cela permet aux élèves de se confronter à d’autres établissements et à d’autres techniques. « Ce qui les enrichit aussi, c’est d’aller travailler à l’étranger pour découvrir d’autres cultures, d’autres façons de cuisiner et de manger », lance-t-elle. C’est pourquoi, le lycée hôtelier Georges Baptiste, en partenariat avec Erasmus, envoi ses élèves à l’international. « Nos élèves aiment se former, la plupart du temps, ils poursuivent leurs cursus après avoir obtenu un premier diplôme. Quelqu’un qui fait un BAC, va poursuivre en BTS…», conclut Marie-Françoise Guguin.

Pour Aletheia Press, Lolita Péron