à Béthune, le petit dernierse cherche un nom

Structure en gestation sur l’Artois, le club de Béthune Washington/Flemming et port fluvial n’en est encore qu’à ses prémices. Pourtant, la volonté de bien faire donne à ce futur club déjà toute sa légitimité. Le bureau participera d’ailleurs au Forum des réseaux, le 26 juin à Artois Expo Arras, avec la ferme intention de nouer des contacts avec d’autres clubs.

Kurt Ghijsbrecht est une des forces vives du club naissant.
Kurt Ghijsbrecht est une des forces vives du club naissant.

 

Kurt Ghijsbrecht est une des forces vives du club naissant.

Kurt Ghijsbrecht est une des forces vives du club naissant.

L’assemblée générale constitutive du club d’entreprises de Béthune Washington/Flemming et port fluvial aura lieu le 9 octobre prochain. Ce club, en cours de création sur l’Artois, est né de la volonté d’une poignée de dirigeants de travailler ensemble et différemment. “L’idée est venue il y a neuf mois, lors d’une réunion dans les locaux béthunois de la Chambre de commerce et d’industrie. Les clubs de zone y avaient été évoqués”, présente Kurt Ghijsbrecht, président de l’entreprise Gibert recyclage.
A l’issue de cette réunion, plusieurs dirigeants d’entreprises installées sur le secteur en ont rediscuté à bâton rompu avant d’y réfléchir plus longuement. “Nous nous sommes rapidement rendu compte que nous ne nous connaissions pas vraiment, que nous ne faisions que de nous croiser le matin ou le soir et nous avons aujourd’hui la ferme intention de procéder autrement.” Kurt Ghijsbrecht et les responsables de trois autres entreprises (Coenmans, Mineral et Logista) décident ainsi de faire du porte-à-porte pour évoquer leurs idées avec les voisins. “Une première réunion organisée chez Yves Gilles, de Coenmans, et voilà le club sur les rails !

Suivre des exemples. Les promoteurs de ce nouveau club sont motivés : ils veulent mettre en place un échange des bonnes pratiques, travailler à la sécurité de la zone et à sa signalétique, et proposer aussi des moments de convivialité. “Nous ne voulons pas que la participation à ces réunions devienne une contrainte. Il y a un réel besoin et notre but est de fédérer la moitié des entreprises du secteur.
Les forces vives à l’origine de ce club ont bien compris qu’il n’était pas nécessaire de tout réinventer puisque d’autres chefs d’entreprise ont déjà tracé la voie. Aussi, ils attendent beaucoup du Forum des réseaux qui se déroule prochainement. Kurt Ghijsbrecht y voit, en effet, l’occasion de “s’ouvrir plus largement avec d’autres clubs”, mais aussi une manière “d’apprendre et d’échanger”. Le bureau du club béthunois, qui cherche encore son nom, compte bien revenir du Forum avec de nouvelles idées, mais aussi des clés pour la constitution de l’association.
La problématique des clubs est un sujet que le président de Gibert recyclage connaît assez bien pour y avoir été confronté, il y a quelques années en Belgique. “De l’autre côté de la frontière, les clubs sont nombreux et fonctionnent très bien. Nous pouvons également nous en inspirer”, souligne-t-il.
A la veille de la première édition du Forum des réseaux, Kurt Ghijsbrecht espère déjà de futures éditions : “Il faudrait organiser ce genre de rencontre au minimum une fois tous les deux ans et faciliter le contact entre les clubs.” Bref, il y a une forte attente du monde de l’entreprise par rapport aux réseaux et ce qu’ils peuvent apporter. Il faut aujourd’hui trouver la bonne fréquence et les bonnes thématiques pour continuer à susciter l’intérêt.