Restauration
À Abbeville, L'Étoile du jour change de direction
Depuis le week-end de Pâques, le célèbre restaurant L'Étoile du jour installé dans un immeuble en bois du XVIe siècle a rouvert ses portes, pour le plus grand plaisir des clients.
Fermé depuis plusieurs semaines pour cause de liquidation judiciaire, L’Étoile du jour à Abbeville accueille à nouveau des clients depuis le week-end de Pâques. Ce sont des habitués et professionnels de la restauration à Boulogne-Billancourt qui ont repris l’établissement, ils sont propriétaires d’une maison à Abbeville depuis douze ans, mais y vivent depuis deux ans seulement.
Un lieu atypique
« En février, nous avons téléphoné pour réserver, raconte Artur Rosario, qui gère l'établissement avec sa compagne Chantal Charlet. Nous venions environ deux fois par mois. Personne ne répondait et nous avons vu sur Internet que le restaurant était fermé. En venant sur place, nous avons rencontré le soldeur, qui nous a mis en contact avec le liquidateur judiciaire. Grâce à ce dernier, nous avons rencontré le propriétaire des murs, en trois heures, il a adhéré à notre projet. »
Pour le couple, qui insiste sur la chance qu’il a eu de bénéficier d’un tel concours de circonstances, il était impensable de laisser le lieu fermé : « On aimait ce cadre atypique avec ces boiseries qui rappelle les ambiances des auberges. Il y a aussi ce porche d’entrée par lequel on imagine que des voitures à cheval entraient autrefois », précise Artur Rosario.
Atypique, le lieu ouvert sept jours sur sept jusque 22 heures et comptant six salariés, l’est sans conteste. Le restaurant se trouve en effet dans un immeuble en bois du XVIe siècle. En bas, il abrite quatre salles d’une capacité de 80 couverts. À l’écart, une salle de réception permet de rassembler 80 convives lors de repas familiaux ou d’entreprises. L’étage abrite une charmante salle en mezzanine de 16 couverts et une autre grande salle de réception peut accueillir une trentaine de personnes.
Ici, c’est la convivialité qui prime : « La cuisine est un moment de détente et de partage quand c’est bien préparé, estime Artur Rosario. Avant tout, il faut avoir l’amour de ce métier. Reprendre ce restaurant est un nouveau défi pour nous, nous sommes satisfaits des débuts. »
La carte laisse la place belle aux fruits de mer comme les huîtres, les Saint-Jacques ou les bulots, et aux poissons tels le bar ou la dorade. Les équipes laissent maturer la viande qu’ils travaillent par morceaux entiers, comme de la blonde d’Aquitaine, la volaille vient de Licques, les escargots de Drucat…
Dès juillet, le fameux agneau de pré salé sera proposé. Les desserts se veulent originaux, comme le gâteau battu réalisé façon baba au rhum, la tarte tatin à la mangue ou la profiterole de grande taille avec ses boules de glace. Il faut compter 17,60 euros pour la formule du midi. le menu découverte est lui à 32 euros. Le restaurant assure également un service traiteur, idéal pour la clientèle d’entreprises.