41 %

41 %

C’est le pourcentage de dirigeants d’entreprises réticents au télétravail. Constat établi par le cabinet Willis Towers Watson, spécialisé dans le conseil, le courtage et les solutions logicielles dans sa récente enquête «Retour au bureau» réalisée du 7 au 11 septembre dernier auprès d’une centaine de directeurs des ressources humaines d’entreprises françaises. À la lecture de cette enquête, plusieurs enseignements sont à tirer : 94 % des DRH déclarent que le salarié en télétravail réalise ses missions dans de bonnes conditions. 61 % n’ont pas encore ajusté leurs règles en matière de télétravail pour l’avenir. 89 % pensent que le télétravail permet un meilleur équilibre vie professionnelle et vie personnelle. Reste qu’aujourd’hui avec une pandémie qui n’en finit pas, la crainte d’une deuxième vague et les nouvelles mesures gouvernementales, la vie au quotidien des entreprises devient de plus en plus complexe. «Si les deux tiers d’entre elles ont mis en place des quotas pour limiter le nombre de salariés en présentiel et organiser le retour au bureau en septembre, on remarque qu’aucune tendance générale se dégage», explique le cabinet Willis Towers Watson. Chaque entreprise apparaît donc s’organiser comme elle peut. Reste que le télétravail ne s’affiche plus comme une simple alternative mais comme un mode de travail qui va s’imposer durablement. «Les entreprises ont décidé, dans une grande majorité, de faire évoluer leurs pratiques en matière de travail à distance. Elles sont seulement 19 % à ne pas avoir prévu de nouvel accord sur le sujet. Aujourd’hui, plus de la moitié des employeurs (56 %) pensent proposer deux jours de télétravail par semaine, et déjà 20 % souhaitent pousser jusqu’à trois jours. Les entreprises imaginant ne proposer qu’une seule journée par semaine sont devenues minoritaires, 21 % seulement.» Si la tendance vers les nouveaux modes de travail apparaît se confirmer, il n’en demeure pas moins que c’est une véritable révolution culturelle qu’il va encore falloir réaliser. Un peu plus de la moitié (53 %) des DRH ont prévu de former leurs managers au travail à distance. Quid de l’autre moitié ?