3e édition du concours La Fabrique Aviva
Pour booster cette 3e édition du concours en ligne de La Fabrique Aviva, l’assureur a entrepris, comme l’année dernière, une tournée de promotion dans six villes de France. Début février, son FabTour faisait escale à Lille. L’occasion de rencontrer les lauréats de l’année dernière autour d’ateliers thématiques.
Depuis que le concours a été lancé il y a deux ans, La Fabrique Aviva connaît un véritable succès. Il faut dire qu’elle récompense à hauteur de 1 million d’euros des projets innovants d’ordre économique, social et solidaire. «Cette année, les gains sont plus importants, précise Fanny Dieval, responsable développement durable chez Aviva. On a supprimé les récompenses de 5 000 et 10 000 € pour commencer à 15 000 € et aller jusque 85 000 €.» Mais il y aura moins de finalistes (140 pour cette nouvelle édition contre 200 l’an dernier). «La suppression des deux premiers gains se justifie, car nous nous sommes rendu compte qu’ils n’étaient pas suffisants pour développer l’idée du porteur de projet», explique Fanny Dieval. Ceux-ci ont eu jusqu’au 20 février pour déposer leur projet en ligne. Du 6 mars au 10 avril, le grand public pourra voter en ligne. Les projets qui remporteront le plus grand nombre de suffrages désigneront les 140 finalistes qui seront départagés par des jurys locaux, et un jury national.
La région arrive en 5e position
Les différentes catégories dans lesquelles les projets peuvent concourir concernent l’environnement, le lien social, la santé et l’emploi. En deux ans, l’opération a fédéré 2 300 entrepreneurs sociaux. Les Hauts-de-France arrivent en 5e position, à égalité avec la région Grand Est. En 2017, la région représentait 6% des projets déposés. 16 finalistes ont été reçus par un jury régional parmi lesquels figurent trois grands gagnants (sur les 58 grands gagnants au total) : La vie est Belt, Le Lin d’min coin et Efficience. D’ailleurs, ils étaient présents lors du FabTour lillois, histoire de motiver les troupes et de partager leurs expériences. «Nous avons fait salle comble. Plus de 150 personnes étaient présentes, nous avions reçu beaucoup de demandes, se réjouit Fanny Dieval. Les ateliers étaient remplis.» Ces ateliers permettent notamment des mises en relation avec des experts locaux et nationaux. De nombreux échanges ont eu lieu, notamment sur l’investissement et le développement, points essentiels auxquels tout porteur de projet se confronte très vite. D’ailleurs, une enquête menée auprès des finalistes et grands gagnants des éditions précédentes montre que les dotations perçues ont essentiellement permis d’investir dans du matériel ou du capital immatériel, comme le développement de sites web, d’applications mobiles ou de prototypes. 27% d’entre eux ont investi dans des moyens de communication et de marketing tandis que 22% ont utilisé leurs gains pour embaucher des collaborateurs.