30 % d'intentions d'embauches dans la région au troisième trimestre

La région est la seule de France à maintenir ses ambitions par rapport au deuxième trimestre. «Elle affiche même un point supplémentaire par rapport à la même période l’an dernier», peut-on lire dans ce baromètre. Toutes les catégories d’entreprises prévoient d’embaucher sur cette période de juillet à septembre malgré un ralentissement généralisé par rapport au deuxième trimestre. Ce sont les petites entreprises (de 10 à 49 salariés) qui prévoient de recruter le plus, avec des intentions d’embauche nettes d’emploi qui s’élèvent à + 26 %. Trois secteurs apparaissent moteur pour cet été. Le secteur Énergie et services publics enregistre la plus forte hausse des intentions d’embauche par rapport au 2e trimestre avec une augmentation de 14 points (passant de + 27 % à + 41 %). «Les entreprises de l’énergie prévoient de recruter massivement pour répondre aux enjeux de la transition énergétique, tout comme les services publics qui doivent faire face à une très forte pénurie de talents», explique Alain Roumilhac, président de ManpowerGroup France. En deuxième position vient le secteur des transports, de la logistique et de l’automobile avec une hausse annoncée de + 35 % des intentions d’embauche. «Les entreprises de ces secteurs commencent progressivement à amorcer le virage vers l’électrique. Pour suivre et s’adapter aux évolutions du secteur et à ses transformations technologiques, le besoin de nouvelles compétences s’accroît.» Dernier secteur porteur, celui des services de communication. Il présente des intentions nettes d’emplois de + 24 %, soit une hausse de 4 points par rapport au trimestre précédent, et un point supplémentaire par rapport à la même période il y a un an. Pour les autres secteurs, les intentions d’embauche demeurent toujours optimistes mais ils accusent un certain ralentissement. C’est le secteur de la Finance et de l’Immobilier qui connaît la plus forte baisse avec «seulement» + 14 % de prévisions nettes d’emploi au 3e trimestre. Il perd 23 points par rapport au 2e trimestre et 22 points par rapport à la même époque l’an dernier.