3 questions à Véronique Laumesfelt, gérante de Ver’Autre Chose
Comment faire bouger le commerce de centre-ville nancéien ? Entre chemin piéton, accessibilité, nouvelle façon de consommer, les sujets sont légion. Installée depuis quatre ans du côté de la rue du Pont Mouja, Véronique Laumesfelt croit dans la force du local et prêche pour une dynamique collective.
Fin mai, vous avez organisé les Festivités de Ver’autre chose, votre boutique de la rue du Pont Mouja, pourquoi ?
Tous les commerçants se plaignent d’Amazon mais si nous ne nous mobilisons pas rien ne bougera. Cette rencontre, que je vais réitérer l’an prochain pour en faire un véritable rendez-vous, entendait créer du lien entre les commerçants du centre-ville, proposer autre chose aux clients et les fidéliser.
Ce lien entre les commerçants n’est-il pas présent ?
Il faudrait qu’il existe une véritable dynamique collective. Les différents acteurs (la ville, la métropole, l’association des Vitrines de Nancy, la CCI) se mobilisent mais il est nécessaire de faire vivre cette dynamique en fédérant réellement autour de l’écosystème du commerce local.
Le chemin piéton vient d’être mis en place, comment le percevez-vous ?
D’après plusieurs enquêtes, dans les villes où des chemins piétons sont mis en place, il y a une augmentation du panier moyen. Le chemin piéton n’est qu’un outil, la question de l’accessibilité demeure primordiale. Des choses restent encore à faire.