3 questions à Thierry Ledrich, président de la FTP Lorraine

Entre le coût des énergies et des matières premières qui flambe et la crise russo-ukrainienne, les entreprises des Travaux Publics (TP) souffrent. Le président de la Fédération des Travaux Publics, Thierry Ledrich, reste tout de même calme et n’angoisse pas.

3 questions à Thierry Ledrich, président de la FTP Lorraine

Quelles sont les conséquences pour le secteur des TP ?

Il y a beaucoup de ruptures et des problèmes d’approvisionnement. Entre l’augmentation de 8 % des coûts de construction, de 50 % du PVC, de l’aluminium et du gazole ou encore de 100 % du bois, cela a pris des proportions énormes. Il y a une grosse explosion des dépenses et les entreprises en souffrent.

Comment gérez-vous cette accumulation d’événements ?

Je ne vais pas vous dire que c’est facile mais on essaie de trouver des solutions pour ne pas créer un «suraccident». On espère qu’avec les mesures prisent par le gouvernement, le métier va remonter la pente qui dure depuis deux ans. Et il faut continuer à nous accompagner !

Est-ce que votre carnet de commandes est toujours aussi timide qu’en février ?

Il n’est toujours pas au beau fixe. On a de nombreuses annulations à cause du prix mais ce n’est pas comme ça que l’on va y arriver. L’activité est tendue et elle peut s’arrêter à tout moment. Il y a une vraie inquiétude sur ce sujet mais on reste calme et il ne faut surtout pas commencer à paniquer.

Max RAGAZZI