3 questions à Thierry Ledrich, président de la Fédération des TP de Lorraine
Si l’activité des travaux publics est beaucoup moins touchée que celle du bâtiment, il n’en demeure pas moins que le manque de visibilité entraîne la profession à être vigilante.
Le bâtiment traverse une crise sans précédent, quand est-il dans les travaux publics ?
Clairement, nous ne sommes pas impactés comme le bâtiment ! Depuis janvier, en cumulé nos carnets de commandes sont en hausse de plus 15 %. Nous ne savons pas comment cela va évoluer l’année prochaine surtout que les délais de paiement ne cessent d’augmenter et que nos entreprises commencent à payer l’effet Covid.
Il semble y avoir un manque de visibilité ?
Il faudrait une plus grande transparence de la commande publique, qui est notre principal moteur d’activité. Nous n’avons que très peu d’informations sur les contrats de plan État-Région qui représentent tout de même 1,3 milliard d’euros d’investissement dans la région sur cinq ans.
Vous venez d’être réélu à l’unanimité le 17 novembre, quelle est votre feuille de route ?
Continuer à nous faire entendre auprès des donneurs d’ordres publics tout en favorisant la transversalité avec les autres organisations professionnelles pour démultiplier les démarches en matière de développement des infrastructures de mobilités indispensables pour la région. Le tout en lien avec notre fédération nationale sur la transition écologique et l’innovation.