3 questions à ... Philippe Pilliot
La Fédération Nationale de l’Épicerie, Caviste et Spécialiste Bio (FNDECB) compte en France 40 000 TPE. Le syndicat est au centre des textes législatifs et vit une véritable mutation de ses professions.
1. Que représente votre syndicat en Lorraine ?
Philippe Pilliot : 750 épiciers, cavistes et magasins bio. La FNDECB les informe, les accompagne, les représente dans les instances régionales et auprès du RSI. Nous faisons partie de la CGPME, de l’UPA, de la Confédération générale de l’alimentation en détail et de la Confédération des commerçants de France.
2. Quels sont vos dossiers prioritaires actuellement ?
P.P : Le travail dominical, la prime pour l’embauche du premier salarié, l’allongement de la période d’essai pour les apprentis sont des avancées positives. Lorsque la reprise sera effective, nous serons plus enclins à employer avec la possibilité d’un troisième renouvellement de CDD, le relèvement du seuil social de 10 à 11 salariés, un plafonnement et un seuil minimal des indemnités prud’homales.
3. Quel avenir pour vos métiers ?
P.P : L’essor des magasins bio est important. L’épicier aujourd’hui a trois choix : l’alimentation générale, l’épicerie fine, le dynamisme d’une enseigne. Les cavistes gardent ce lien spécifique avec les producteurs. L’avenir est à la proximité, à ceux qui sauront innover, être qualitatif, en phase avec les clients. En ruralité, nos nouveaux commerçants ont 40-45 ans. Un milieu urbain, ceux qui s’installent ont 25-35 ans. Notre lien social est primordial.