3 questions à ... Pascal Pinelli
La Capeb 54 (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment) vient de tenir son assemblée générale le 15 novembre. Dans un climat conjoncturel et législatif houleux, les artisans du bâtiment participeront à la mobilisation patronale annoncée le 1er décembre.
1. La conjoncture dans le bâtiment est mauvaise. Comment appréhendez-vous les annonces pour relancer l’activité ?
Pascal Pinelli : Elles sont faites pour des grosses entreprises mais pas du tout pour l’univers de l’artisanat. Nos métiers buttent chaque jour contre divers obstacles qui asphyxient et menacent nos entreprises artisanales.
2. Dans le second œuvre, le label RGE (Reconnu garant de l’environnement) a été présenté comme une mesure pour permettre aux artisans de se développer sur certains marchés, ce n’est pas vraiment le cas ?
P.P : Sous couvert de qualité absolue on multiplie ce type de label. Ils ont un coût auquel s’ajoute des contraintes administratives délirantes.
3. La Capeb participera à la mobilisation du 1er décembre ?
P.P : Oui, car il est temps de dire fermement «non» à ceux qui prennent les artisans pour des clowns. Il est temps de remettre les pendules économiques à l’heure du monde artisanal.