3 questions à… : Maxime Teruel, Architecte d’intérieur
Dans son métier, Maxime Teruel a un parcours atypique. D’un bac scientifique à l’École nationale supérieure d’Art de Nancy à des responsabilités dans le prêt-à-porter haut de gamme, avant de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale l’an passé. Il a aussi été formé chez Daum, au Cerfav et la voie du graphisme suisse. En cette rentrée, il fourmille de projets.
Comment avez-vous vécu le confinement ?
Je l’ai trouvé très long. Mon entreprise a sauvé les meubles et je ne m’en sors pas si mal. L’an passé, j’avais réalisé un bon chiffre d’affaires. Je capitalise dessus. Mes carnets de chantier sont complets d’ici décembre. Et 2021 est très bien engagée. Les derniers mois m’ont permis d’affiner mon concept, de développer mon réseau, de relooker mon site web.
Vos projets pour la rentrée ?
La rentrée va me voir sur des chantiers à Boucq, à Nancy boulevard Lobau et dans un salon de coiffure rue Carnot, dont l’ouverture est prévu le 2 octobre. Je finalise actuellement une coopération avec les magasins Leroy Merlin de Houdemont, Champigneulles et Metz. Également, je vais intensifier ma communication vers les entreprises. Elles sont concernées par mon activité pour des espaces de travail, des halls d’accueil, des salles de réunion.
Transmettre, c’est important ?
C’est essentiel. Léguer un savoir-faire, un savoir-être. Je reçois beaucoup de CV d’élèves d’écoles d’art, de personnes en reconversion. Dernièrement de la région PACA et de Metz. Mon idée, quand mes locaux le permettront, c’est vraiment de développer cet aspect formation, via mon expérience, à des stagiaires. Je ne suis pas dessinateur. J’utilise les technologies innovantes en travaillant avec des artisans locaux.