3 questions à ... Matthieu Dulucq

Tout fraîchement élu à la présidence de la Fédération nationale des Unions de jeunes avocats, le Nancéien Matthieu Dulucq, associé de la SCP Dulucq-Guillemard, entend continuer à montrer la véritable image de l’avocat, celle de celui qui œuvre dans l’intérêt du justiciable.

Président de la FNUJA
Président de la FNUJA
Président de la FNUJA

Président de la FNUJA

1.Vous venez d’être élu pour un an à la tête de la Fédération nationale des Unions de jeunes avocats sur fond de loi Macron. Quelle est votre feuille de route ?
Matthieu Dulucq : La loi Macron est un bouleversement même si pour notre profession nous sommes déjà dans un marché concurrentiel. Il faut passer à autre chose. C’est un fait, dans le domaine du Droit, l’avocat n’est plus le seul à être présent. Dans ce contexte, il nous faut rendre l’avocat non pas obligatoire mais indispensable.

2.Comment ?
M. D
: Il faut mutualiser et abattre la carte de la spécialisation afin d’offrir un service complémentaire à l’offre gratuite et une valeur ajoutée par rapport à celle effectuée par d’autres acteurs du marché. Le tout dans l’intérêt du justiciable.

3.On évoque souvent la création future d’une grande profession du Droit. Quel est votre avis ?
M. D : C’est une idée qui fait grincer beaucoup de dents mais cela va dans le sens de l’histoire aujourd’hui.