3 questions à… : Frédéric Fournet, président de France Chimie Grand Est
Le secteur de la chimie dans le Grand Est semble avoir plutôt bien absorbé la crise sanitaire. Le taux des activités des industriels a été maintenu à 80 % et bon nombre ont adapté leurs lignes de production aux besoins du moment. Reste qu’aujourd’hui la relance réelle se doit d’être réussie.
Comment les industriels ont-ils fait face à la crise sanitaire ?
Avec beaucoup de résilience. Dans l’ensemble, les 300 entreprises de la région (qui représentent 15 000 salariés, faisant du Grand Est la 4e région de France : ndlr), ont maintenu leur activité à 80 %. Nous avons pu répondre à la demande en produits essentiels pour accompagner la lutte contre le virus.
Le secteur a-t-il été réactif directement ?
La fabrication de gel hydroalcoolique, de visières de protection on encore de matériaux pour les masques sont des process que nous maîtrisons. L’adaptation des lignes de production a été rapide. Nous étions également un secteur prioritaire pour continuer à fournir des matières essentielles pour l’agroalimentaire ou encore les produits pharmaceutiques.
Comment appréhendez-vous la suite ?
La relance, il va falloir la réussir dans l’automobile, l’aéronautique ou encore le bâtiment. Nous fournissons l’ensemble de ces secteurs, c’est un effet chronique. Cette crise nous a conforté dans notre virage engagé dans le domaine de la production bas-carbone ou encore le développement de l’économie circulaire.