25 bougies pour les salons made in Nancy
10 millions de chiffre d’affaires en 2011, 33 salons, 250 employés, depuis 1987, année de sa création, l’enseigne créée par le Nancéien Claude Hausser a poussé lentement mais sûrement. La marque souffle cette année ses 25 bougies. Retour sur une success-story made in Lorraine !
25 ans que les salons Atmosphair, créés par le Nancéien Claude Hausser, domptent les crinières d’une clientèle fidèle et variée. D’habitude adepte de la discrétion, l’enseigne sort de sa réserve pour célébrer comme il se doit son quart de siècle. 10 millions de chiffre d’affaires en 2011, 33 salons, dont dix en Meurthe-et-Moselle, 250 salariés, des projets d’ouvertures… La petite entreprise de Claude Hausser ne connaît pas la crise. Une success-story nancéienne qui débute en 1987 avec l’ouverture dans la galerie du centre commercial Saint Sébastien du premier salon de coiffure de Claude Hausser. En 25 ans, 250 000 crinières ont été domptées dans l’un des salons du groupe. «On vient chercher écoute, conseils et suivi dans nos salons », souligne Emmanuelle Thirion, directrice de la communication du groupe. Aujourd’hui, Claude Hausser ne manie plus les ciseaux, mais gère le développement de sa marque. Longtemps cantonnée à l’Est de la France, l’enseigne est désormais présente en région parisienne, une implantation réussie. «Nous avons racheté des grands salons avec une clientèle acquise, ce qui a facilité les choses.»
Un concept novateur
L’ouverture du capital à Audacia, entreprise cette année, permettra de booster le développement du groupe au sein de la holding Hair line Finance. De nouvelles ouvertures sont prévues d’ici à la fin de l’année. Trois nouveaux espaces sont en cours d’étude puis six autres salons viendront compléter la stratégie de couverture géographique tout en renforçant la dimension européenne du groupe. Déjà détenteur des enseignes Atmosphair Prestige, EnZo EnZa (sur un positionnement haut de gamme branché), puis Tchak (entrée de gamme), le groupe dévoile sa nouvelle marque qui va voir le jour sous le nom de Claude Hausser courant 2013. «Un concept novateur pour séduire une clientèle devenue plus volatile et qui verra notre gamme de prestations s’élargir du côté bien-être», c’est tout ce que nous en dira Emmanuelle Thirion. Un secteur qui ne connaît pas, trop, la crise, «mais il est vrai que l’on remarque un changement des habitudes, dans les rythmes de fréquentation, les clients ont tendance à espacer les visites, mais le coiffeur reste incontournable». Une clientèle fidèle, 850 personnes franchissent chaque mois la porte d’un salon Atmosphair, mais pour l’enseigne, pas question de se reposer sur ses lauriers.