2016 : la mobilisation continue
La CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises) de Meurthe-et-Moselle a tenu sa traditionnelle cérémonie des vœux le 5 janvier au Domaine du Charmois à Vandœuvre. L’occasion pour Étienne Malher, son président, de dresser le bilan des actions menées l’an passé, notamment, contre le compte pénibilité (de nouveau d’actualité) ou encore l’instauration des syndicats dans les TPE et PME via les commissions paritaires interprofessionnelles régionales.
L’image du bonsaï, «petit arbre japonais que l’on taille pour ne pas qu’il grandisse trop», Étienne Malher, le président de la CGPME de Meurthe-et-Moselle, l’apprécie. Un peu logique donc de le voir projeté en toile de fond à l’occasion de la cérémonie des vœux de sa confédération organisée le 5 janvier au Domaine du Charmois à Vandoeuvre. Dans l’assemblée, des adhérents mais également des personnalités politiques à l’image des députés Chaynesse Khirouni et Jean-Yves Le Déaut ou encore Sylvie Petiot, adjointe au maire de Nancy en charge du développement économique. «C’est la preuve que nos précautions intéressent.» Avec 250 adhérents au compteur, la confédération meurthe-et-mosellane continue de monter en puissance avec comme objectif affiché par son président «d’atteindre les 500 membres d’ici trois ans.» Des adhérents fortement mobilisés l’an passé car la liste des préoccupations des PME et TPE est longue.
«Une PME n’est par une grande entreprise en miniature»
«Nous avons notamment pris position contre le compte pénibilité ou encore la volonté d’instaurer des commissions paritaires interprofessionnelles régionales faisant ainsi entrer les syndicats dans les TPE.», commente Étienne Malher en faisant le bilan des actions engagées. Sur le compte de pénibilité, «c’est un demi-succès» car il est de nouveau revenu sur le devant de la scène avec la parution en fin d’année du décret précisant ses conditions d’application. «Ce compte coûtera cher, il pénalisera nos entreprises et viendra compliquer encore un peu plus leur fonctionnement», comme le stipule la CGMPE au niveau national. Même inquiétude au niveau des commissions paritaires interprofessionnelles «la loi est passée et tout cela devrait entrer en vigueur dans les deux ans à venir. D’ici là les choses peuvent changer», analyse Étienne Malher. «Le dialogue social, nous le faisons déjà tous les jours au sein de nos structures. Une PME n’est pas une grande entreprise en miniature, c’est impossible d’imposer les même choses à nos structures qu’à des grands groupes.» Reste que pour certains décisionnaires étatiques, cela ne semble pas réellement changer au niveau de leurs prises de décisions. 2016 s’annonce de nouveau chargée en termes de mobilisation pour la CGPME 54.