12ème

12ème

C’est la place de la France dans l’édition 2020 du baromètre Global Business Complexity Index (GBCI) de TMF Group (leader mondial des services professionnels pour les entreprises internationales) parue la semaine dernière. Ce classement, allant du moins au plus attractif répertorie 77 pays dans le monde en fonction de leur attractivité pour les investisseurs internationaux. Avec sa douzième place, la France évite de peu le peloton des dix pays les moins attractifs au monde pour les investisseurs étrangers. «Malgré des efforts notables, en particulier dans les domaines de la simplification administrative et des aides à l’installation, la France reste durement affectée par la complexité de ses lois sociales, et par la lourdeur et la relative instabilité de sa fiscalité», assurent les concepteurs de ce classement. À l’inverse, les Pays-Bas, l’Irlande s’affichent dans le peloton de tête des pays les plus attractifs. Les autres grands pays européens figurent en milieu de classement à l’image de l’Espagne (29ème), l’Italie (36ème), l’Allemagne (40ème) ou encore le Royaume-Uni (44ème). «Dans un environnement post-Covid-19, qui verra la réduction des ressources financières de beaucoup d’entreprises internationales, et où l’installation d’investisseurs étrangers sera d’une grande importance pour réduire l’impact de l’augmentation du chômage, la concurrence entre les différents d’accueils promet d’être d’autant plus vive dans les années à venir.» D’après les conclusions de ce rapport : «la France a enregistré des progrès notables ces dernières années, notamment dans le domaine de la simplification administrative. Son discours officiel plus favorable aux entreprises, son marché de près de 60 millions de consommateurs, ses infrastructures de grande qualité, son haut niveau d’éducation, son excellente qualité de vie, sa forte protection juridique et son indice de corruption très bas s’affichent comme des atouts pour l’installation d’investisseurs étrangers.» Il n’en demeure pas moins que «la France traîne encore de lourds fardeaux qui freinent son attractivité pour les investisseurs internationaux.» En première ligne des lois sociales «toujours considérées comme particulièrement rigides et extrêmement complexes par rapport à la majorité des autres pays, malgré la réforme du droit travail», et la fiscalité «toujours considérée comme trop lourde et instable, avec un large éventail de taxes et impôts divers.» Question de point vue…