+ 1,9 %
C’est la progression au deuxième trimestre de l’investissement des entreprises ! Ce chiffre est tiré de la dernière note de conjoncture de l’Insee.
«Après avoir retrouvé dès le premier trimestre 2021 son niveau du quatrième trimestre 2019, l’investissement des entreprises non financières (ENF) a continué de progresser au deuxième trimestre se situant 2,3 % au-dessus de son niveau d’avant-crise», peut-on lire dans cette enquête. «Certes l’investissement en produits manufacturés a ralenti, pénalisé par la baisse de l’investissement en matériels de transports mais l’investissement en construction, a nettement accéléré au deuxième trimestre, avec, sans doute, la poursuite du rattrapage du retard accumulé sur les chantiers en 2020. De son côté, l’investissement en services a crû vivement et retrouvé sa trajectoire d’avant la crise sanitaire.» Pour le second semestre 2021, l’Insee assure que «l’investissement des ENF continuerait à progresser, quoiqu’à un rythme moindre, après le rattrapage des trimestres précédents. L’investissement en services continuerait à croître vigoureusement, à son rythme tendanciel.» De son côté la croissance de l’investissement en produits manufacturés «serait soutenue par l’investissement en biens d’équipements mais toujours ralentie par l’investissement en matériels de transport.» Pour l’investissement en construction : «après un semestre de fort rattrapage, il devrait connaître un certain repli.» Au total, l’investissement des ENF pourrait être à la fin de l’année, 3,7 supérieur à celui d’avant-crise surtout du fait de l’investissement en services. «En moyenne annuelle, l’investissement des ENF augmenterait de 12,5 % en 2021, après une chute de 8,1 % en 2020. Sur le seul second semestre 2021, l’investissement des ENF serait toutefois globalement moins dynamique que leur activité, notamment parce que la reprise provient en partie des secteurs qui investissent structurellement peu, comme l’hébergement-restauration ou les activités de loisirs.» Pour l’Insee : «ces effets de composition contribuent sans doute à expliquer la relative résistance de l’investissement en 2020, à côté des mesures de soutiens et du contexte financier favorable.»